La consolante d'Anna Gavalda
Charles Balanda, architecte quadragénaire, observe sa petite vie parisienne se disloquer lorsqu'il découvre une lettre qui lui est adressée et dont la teneur tient en trois mots : "Anouk est morte". Surgit alors un passé lourd et chargé en émotions, de ce passé surgit un ancien ami et de la visite de cet ancien ami une rencontre.
Voici en quelques mots la teneur de ce roman. Après la boulimie qu'avait suscitée Ensemble c'est tout, je m'attendais à une lecture moins convenue. J'avais par ailleurs fort hésité à lire ce dernier ouvrage car les critiques étaient loin de faire l'unanimité et, en effet, cela me semble justifié. Disons que pour faire simple, le narrateur s'étend longuement, trop longuement, sur le passé de Charles et d'Anouk ; certes, cela a son intérêt pour la suite mais la somme des pages est injustifiée. Quant à la suite, tout semble attendu ; malgré cela, on se laisse prendre à l'intrigue.
Ce qui m'a aussi particulièrement dérangé dans ce récit est le style. Je n'ai vraiment pas supporté ces phrases sans sujet exprimé, facilités d'écriture. Les phrases ne sont pas assez belles syntaxiquement et le vocabulaire manque de recherche.
En bref, une lecture de plage sympathique mais guère plus.