Une fois n'est pas couture...
Exceptionnellement, je vais vous parler chiffons. Bon, quand je dis chiffons, entendons-nous, il s'agit des tissus les plus fins et les plus précieux qui soient ! En effet, je vais vous parler couture... haute-couture.
Lundi ont débuté à Paris les défilés Haute-Couture été 2008. La maison Dior et son excentrique styliste John Galliano ont ouvert le bal avec de somptueuses robes, hymnes à la femme et à la féminité. Pour les réaliser, le couturier s'est notamment inspiré de l'oeuvre de Gustav Klimt (d'où la raison d'être de ce billet ! ) ; aussi a-t-on pu admirer des coloris éclatants, des soies brodées d'or, de cristaux et de paillettes, des tissus mêlant arabesques et motifs géométriques...
Au-delà d'un hommage au peintre, peut-être pourrions-nous y voir également la reconnaissance d'un pair puisque Klimt s'était lui-même essayé à la couture en inventant des tissus et des modèles de vêtements pour la boutique de la femme qui emplissait sa vie et son coeur, Emilie Flöge.
Je me suis donc amusée à faire quelques parallèles que je vous livre...
Portrait d'Emilie Flöge (1902)
Au-dessus : Portrait d'Adèle Bloch-Bauer (1907)
A gauche : Hygie, allégorie de la médecine (1900-1907)